vendredi 25 mars 2016

HORACE VERNET (suite)



Comme je n'avais pu faire les photos que je souhaitais à l'hôtel de ville de Paris, j'y suis retourné hier. Entre temps sont survenus les événements dramatiques que vous savez. La Mairie était pavoisée aux couleurs de la Belgique en signe de solidarité.




Horace Vernet lui était toujours là insensible à l'air du temps. Figé pour l'éternité par le sculpteur Eugène-André Oudiné, il faut dire qu'il en a vu depuis sont installation dans sa niche après son exposition au Salon de 1882.
La façade du bâtiment est ornementée de personnages marquants de la ville de Paris, artistes, savants, politiciens, industriels. Il y est en bonne compagnie.
Ce n'est certainement pas l'œuvre maitresse du Maître qui s'est illustré avec des œuvres plus fortes. On peut penser que pour cette statue de commande prévue pour être installée à 10 m du sol, il n'a pas dû donner le meilleur de lui-même. La facture en est relativement simplifiée et la physionomie de Vernet bien inexpressive. Mais Oudinot n'était pas un sculpteur de l'âme, mais plutôt le laudateur des vertus de la France Louis- Philipparde et Napoléon III. Un représentant de cet art dit Pompier de la moitié du XIX éme S.


Comme la plupart de ses collègues Horace (pardonnez cette familiarité) est hérissé de piquants. Non victime d'un acupuncteur acrobate comme on pourrait le penser, mais simplement pour le protéger des pigeons dont on sait qu'ils n'ont le respect de rien.

hv

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