mardi 30 août 2016

Notes de lecture


MAURES de Sébastien Berlendis
Éditions Stock


Sébastien Berlendis est né en 1975 (si je ne me trompe) et raconte ses vacances à La Londe avec ses grands-parents (surtout son grand père), des oncles, des grands-oncles camping du Pansard. Toute une famille chaleureuse et haute en couleur. N'allez surtout pas croire que ce récit a quelque chose à voir avec certains films dont je tairai le nom par pudeur. Non ! Comme Sébastien Berlendis est professeur de philosophie nous prenons de l'altitude. Ne pensez pas non plus avoir affaire à un pensum pour potache de terminale.
C'est essentiellement les années d'ado qui occupent le récit. L'été est seul présent. Le temps des vacances. Découverte de la liberté, errances aux Salins, à l'Estagnol, dans les vignes, les marais, escapades aux îles. Premiers émois amoureux. Impressionnisme littéraire. Ce court roman (mais en est-ce un ?) est construit comme la pensée : Vagabondage, coq à l'âne, saut en arrière, le temps est sans cesse chamboulé. Mais il y a une très grande cohérence dans cette déstructuration formelle et une dimension poétique qui fait qu'on tombe sous le charme.
Un dernier point, et pas des moins intéressants : les descriptions et anecdotes laissent voir les transformations des modes de vies, des paysages depuis une période relativement courte (20 ou 25 années). Cela ne manquera pas de nous interroger.

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