Le BLOG de l'association ALPHA (Action Londaise pour le Patrimoine l'Histoire et l'Archéologie)
lundi 1 mai 2017
Pour ne jamais oublier
"Déjà vous n’êtes plus qu’un mot d’or sur nos places."
Aragon
Le 7 juillet 1942 une jeune femme tente de franchir la ligne de démarcation qui coupe la France en deux. Elle doit rejoindre en zone Sud son mari. Résistant il a dû quitter Paris quelques temps auparavant et entrer en clandestinité. Avec elle son fils. Elle se nomme Thérèse, l'enfant Albert. Il a 9 ans
C'est là que le drame se produit. Dénoncés, ils sont arrêtés par les polices occupantes et collaborationnistes et jetés en prison. La Croix Rouge prendra Albert en charge le soustrayant ainsi aux griffes des nazis. Il sera ensuite caché dans des familles jusqu'à la Libération. Thérèse est déportée. Albert ne reverra jamais sa maman. Il ne retrouvera son père qu'une fois le conflit terminé.
Cette histoire qui est celle d'Albert Chapira qui en portera toute sa vie les stigmates est également celle de milliers d'enfants, de femmes, d'hommes pris dans les bourrasques d'une époque et qui trouvèrent la mort dans des conditions épouvantables. Un impossible deuil.
Ce 30 Avril journée nationale du Souvenir des Déportés devait nous rappeler où peuvent nous entraîner la haine, les racismes, l'antisémitisme, les fondamentalismes, les nationalismes mal compris et exacerbés .
N'oublions jamais, ni aujourd'hui ni demain.
Le sort nous protège de ceux qui n'ont jamais complètement abjuré cette déviance de l'âme humaine qui conduisit à l'indicible. Que jamais ils ne reviennent que ce soit par la force ou par la ruse, comme le loup du conte qui trempa sa patte dans la farine pour faire croire qu'il était un agneau.
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