mardi 14 novembre 2017

Histoire inconnue d’un aviateur londais «Héros de la grande guerre» 




 

Marius Louis Théodore CLEMENT


                                              Une recherche de Gilles RICHOMME (pour ALPHA La Londe les maures) 2017.







Marius Louis Théodore CLEMENT est né le 10 octobre 1886 à Hyères (n°213 du registre) à quatre heures du matin, il est le fils de Joseph Claude François, né à Toulon, alors cafetier âgé de 30 ans et de Désirée Baptistine CARAMAGNAL, née à Hyères, sans profession, âgée de 30 ans, tous les deux domiciliés alors aux vieux salins puis à La Londe les Maures.


Marius Louis Théodore exerce la profession de comptable puis celle de courtier en vins. Il est domicilié à La Londe les Maures.
Il figure sous le numéro 739 C du registre de matricule de recrutement de la classe de mobilisation 1906.
Classé dans la 1ere partie de la liste en 1907, il est déclaré «Bon» et inscrit sous le n° 91 de la liste dans le canton d’Hyères.






 


Son signalement nous apprend qu’il a les cheveux, les sourcils et les yeux châtains foncés, que son front est découvert, son nez aquilin, qu’il a la bouche moyenne, le menton à fossette et le visage ovale. Il mesure 1 m 63.
Son degré d’instruction générale est de 3.(possède une instruction primaire plus développée)


Document « bleuhorizon.Canalblog.com ».



Il est incorporé à la 15ème section de C.O.A. (Commis Ouvriers militaires d’Administration) à compter du 7 octobre 1907 comme appelé, il arrive au corps, soldat de 2ème classe, le dit jour sous le n° de matricule 2242.
Il est nommé caporal le 1er octobre 1908.
Il est renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1909, le certificat de bonne conduite lui est accordé.
Le 20 janvier 1912 il se marie avec Jeanne Emilie Antoinette JALOUX.
Le 25 juillet 1912, il est domicilié à La Londe les Maures.
Il effectue une période d’exercice du 27 août au 18 septembre 1913
Il est rappelé à l’activité par ordre de mobilisation générale du 2 août 1914. Il arrive le 3 aout 1914 à la 15ème section de C.O.A. puis il passe à la 5ème section de C.O.A. le 13 mai 1915 en exécution de l’instruction ministérielle art 10 du 17 mars 1903.
Nommé élève pilote, il passe au 1er groupe d’aviations à Dijon, par décision de Mr le sous secrétaire d’Etat de l’Aéronautique n° 35.812 du 9 décembre 1915. Il arrive au corps le 15 décembre 1915.
Il est affecté à l’école d’aviation d’Avord d’Avord (Ndlr : près de Bourges), où il arrive  le 28 janvier 1916.
Il obtient son brevet d’aviateur militaire le 16 juin 1916, il est dirigé sur l’école d’aviation de Châteauroux où il arrive le 11 août 1916.
Il passe à l’Escadrille d’expériences 93.911 à Clermont-Ferrand le 25 août 1916, il arrive au corps le 28 août 1916.
Le 20 décembre 1916, il a terminé son instruction et sa formation pratique au « Bombardement aérien sur avion » et a satisfait aux examens théoriques et exercices pratiques avec la mention « Bien » et l’obtention du Certificat de capacité de « Pilote Bombardier » à l’Ecole d’aviation militaire de Clermont-Ferrand.,
Affecté à la 8ème section de C.O.A. son affectation est annulée par avis du 3ème groupe d’aviation du 16 avril 1917.
Il passe au 3ème groupe d’aéronautique, puis au 2ème groupe le 1er janvier 1917.
Nommé sergent le 20 juillet 1917, il est promu adjudant le 31 mars 1918 (ordre n° 1938 du 1er avril 1918), puis adjudant chef à la date du 20 août 1918 (ordre 2242 du 27 août 1918).

 

Il est blessé en service commandé par éclats de bombe le 31 août 1918.

Il est mis en congé illimité de démobilisation par le dépôt démobilisateur du 1er groupe d’aéronautique au 4 avril 1919 (2ème échelon) En exécution de la circulaire n° 1537 du 21 janvier 1919. Il déclare alors se retirer à Aubervilliers (Seine) et le 7 juin 1919 il signale qu’il se retire à La Londe les Maures.
Il est libéré du service militaire le 10 novembre 1925.





Document « bleuhorizon.Canalblog.com ».



Il est affecté au 2ème groupe d’aéronautique par décision ministérielle du 24 mai 1924.
Par décision ministérielle numéro 2768 4 E /12 du 13 mai 1927 il est rayé du 2ème groupe d’ouvriers d’aéronautique. Il est placé dans la position « Sans affectation » le 13 mai 1927.
Il accompli une période d’exercice au 2ème groupe d’ouvriers d’aéronautique du 15 au 30 juillet 1927. Il est réaffecté au 2ème groupe d’ouvriers d’aéronautique (D.M. n° 6111 4 E/12 du 26 octobre 1927). Il a effectué une période d’entrainement volontaire au 2ème groupe d’ouvriers d’aéronautique du 10 au 24 juillet 1929 comme pilote.





Par décret en date du 8 février 1929, il est nommé au grade de Sous-lieutenant de réserve de l’aéronautique par décision ministérielle du même jour. Il est maintenu au 2ème groupe d’ouvriers d’aéronautique et accompli une période volontaire d’entrainement admise de 15 jours du 20 juillet au 4 août 1931 en application de l’article 51 de la loi du 31 mars 1928.
Par décret en date du 17 janvier 1933, il est promu au grade de Lieutenant d’aéronautique, avec prise de rang à la date du 23 décembre 1932 (J.O des 23 et 24 janvier 1933.
Il accompli une période obligatoire de 21 jours au 2ème bataillon de l’air du 14 mai au 3 juin 1935.
Il est rayé des cadres du 2ème bataillon de l’air par décision Présidentielle du 23 novembre 1935 et pour compte du 15 octobre 1935, décision ministérielle du 5 décembre 1935.






Citations : A l’ordre G B 5 n° 222 du 17 décembre 1917. : « Pilote dévoué et énergique le 1er novembre 1917 a soutenu un combat très dur, est rentré avec un avion criblé de balles »

A l’ordre de l’Armée n° 46 du 15 mars 1918 : « Excellent pilote allant et consciencieux, au cours d’une mission lointaine effective le 5 février 1917 a abattu un avion ennemie en flammes.

A l’ordre de l’Escadre du 12 juin 1918 : « Pilote aussi adroit que brave et courageux, a effectué de nombreux bombardements et mitraillages de convois à faible altitude, notamment au cours des dernières offensives, est souvent rentré avec un avion criblé de balles. Le 31 mai 1918, a contribué à abattre un des avions ennemis qui attaquaient la formation.

Décorations : voir tableau page suivante. Figure sur la fiche de matricule les décorations suivantes :

Médaille militaire ordre n°10076 « D » du 24 septembre 1918. « Pilote de tout premier ordre, remarquable par son allant et son courage, son endurance, son sang froid, effectuant souvent 2 missions dans la même journée en cinq jours au cours des dernières offensives a exécuté 10 bombardements de champs de batailles et mitraillages de faibles altitude. A été grièvement blessé, en service commandé, le 31 aout 1918 par éclats de bombe au départ pour une expédition (mission de bombardement) ».

Croix de guerre avec palme.
Il est nommé Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 23 décembre 1933. J.O des 25, 26 27 décembre 1933.

Campagnes : Contre l’Allemagne :
Intérieur du 2 août 1914 au 20 décembre 1916.
Aux armées : du 21 décembre 1916 au 26 mars 1919.
 






Marius CLE MENT aux commandes de son avion (Document « bleuhorizon.Canalblog.com ».)



Ses décorations de la Grande Guerre (Document « bleuhorizon.Canalblog.com ».)













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