L'arbre a vu le jour sur les bords de la Méditerranée, où il s'est implanté simultanément en Afrique du Nord et dans la péninsule Ibérique il y a plus de 10 000 ans. C'est l'olivier! Pas celui que nous connaissons, mais l'oléastre, son ancêtre que nous pouvons parfois encore trouver à l'état sauvage dans certains maquis.
On peut très bien imaginer que les chasseurs-cueilleurs du néolithique en consommaient le fruit. La découverte sur un site archéologique d'Israël de noyaux écrasés laisse à penser que des hommes il y a 8 000 ans en extrayaient déjà l'huile.
Rome implante l'olivier dans toutes ses colonies. Les bords de la Mare Nostrum deviennent alors les terres de l'olivier.
L'olive et l'olivier sont omniprésents dans la culture des trois religions monothéistes, comme ils étaient présents dans les polythéismes grecs et romains. Ils sont présents dans la bible, n'est-ce pas une colombe porteuse d'un rameau d'olivier qui signale à Noé la fin de son "odyssée"?
L'olive est aussi dans la pharmacopée, les codex, la parfumerie. L'huile soigne, éclaire, nourrit.
Pour les romains ce sont les limites de sa culture qui définissent les frontières du monde des barbares, amateurs de graisses animales. En deçà il y a des peuples au-delà des peuplades.
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