Bonjour,
Il y a quelques jours, je vous faisais une liste des choses que j'ai à faire, liste non exhaustive, bien entendu.
C'était pour éventuellement donner des idées à ceux qui se demandent ce qu'ils peuvent bien faire.
Depuis ma réflexion a avancé, et la question du jour est :
"Confinement ne rimerait-il pas avec procrastination?"
En effet, devant le moulon (pour les incultes ou les estrangers, en provençal, ça signifie, un tas, une grande quantité) de choses à faire, on ne sait plus par quel bout commencer. Vous me direz que normalement, une chose a deux bouts, mais en ces circonstances un peu particulières, l'état d'urgence sanitaire fait qu'il y a autant de bout que de choses à faire.
Me voilà donc perplexe, en train de m'escagasser à chercher par quoi commencer. Ça, c'est déjà un gros boulot. Prendre la décision d'écrire plutôt que de téléphoner aux copains ou de tailler la haie du jardin, ou encore ranger le garage, c'est la première des premières tâches, la plus délicate, la plus difficile à accomplir.
Donc, devant le moulon, on a tendance à se dire :
"Bon, ça, ce sera pour demain, mais avant il faut que je fasse ceci, donc, ce sera pour après demain..."
Et là me revient à l'esprit la chanson de Fernand Sardou (le papa du petit), également chantée par Fernandel, chanson à la gloire de la procrastination. Sans doute ne savaient-ils pas que ce qu'ils chantaient portait un nom, mais c'est tellement mieux comme ils le racontent.
https://www.youtube.com/watch?v=f317gvBq26Q
Ceci dit, je suis certain que lorsqu'on nous aura libérés et que la bestiole se sera un peu
éloignée, il restera encore des choses à faire, renvoyées de jour en jour, parce que, même confiné, in fine, on reste con...
Allez, portez-vous bien, prenez soin de vous, et à plus tard pour d'autres aventures épistolaires.
René
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