La chaleur de l'été n'endore pas les méninges des membres d'ALPHA toujours en ébulition. Une dispute, au sens que lui donnait Marivaux, (contradictoire, vive, courtoise et éclairée) a amimé aux temps chauds l'association:
Doit-on accepter l'invasion des anglicismes et capituler devant un ennemi trop puissant ou bien lutter becs et ongles pour défendre nos langues (le provençal est de celles-ci) et nos cultures?
Autant vous dire que le débat n'est pas clos. Si vous voulez entrer dans le cercle... : alphalonde@gmail.com
En guise de conclusion (provisoire) un petit texte fort à propos:
Frédéric Mistral, tout juste licencié des universités, de retour auprès de son père, prend une résolution qui guidera sa vie entière. Frédéric Mistral est né en 1830.
"Et là même, - à cette heure, j'avais mes vingt et un ans, - le pied sur le seuil du Mas paternel, les yeux vers les Alpilles, en moi et de moi-même, je pris la résolution: premièrement, de relever, de raviver en Provence le sentiment de race que je voyais s'annihiler sous l'éducation fausse et antinaturelle de toutes les écoles; secondement, de provoquer cette résurrection par la restauration de la langue naturelle et historique du pays, à laquelle les écoles font toutes une guerre à mort; troisièmement, de rendre la vogue du provençal par l'influx et la flamme de la divine poésie."
(Texte traduit du provençal)
A peu près dans le même temps, il entamait ce qui sera son grand œuvre: MIREILLE et conduire le félibre jusqu'au prix Nobel de littérature.
En attendant, deux dates à retenir.
Samedi 11 septembre, Forum des Associations.
Samedi 18 et dimanche 19 septembre, Journées du patrimoine.
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