En ces temps troublés, rafales de commémorations autour des "80 ans" et un peu plus ou un peu moins. Le débarquement des alliés en Normandie d'abord puis en Provence. La libération de la France puis de l'Europe, ville par ville, village par village, région par région, la liberté retrouvée, nazis et fascistes qui capitulent.
Les camps, Oradour-sur-Glane.
Commémorer pour quoi faire?
Les derniers témoins disparaissent les uns après les autres. Le temps n'est plus au souvenir, mais à l'Histoire.
Commémorer pour quoi faire?
Non pour se souvenir des victoires ou des gloires, mais pour garder présent en nous et alerter des souffrances, des deuils, des drames "pour que jamais ne reviennent les temps de haines et de misères" chantait Barbara.
Pour que jamais tel le phénix qui renaît de ses cendres sous une forme ou sous une autre, maquillée ou à visage découvert, la bête immonde ne revienne.
Pour que les enfants n'oublient jamais.
Commémorer pour quoi faire?
Pour faire notre une devise du parlement européen des jeunes:
"Se souvenir d'hier pour comprendre aujourd'hui, construire demain"
JFG
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