mardi 5 mars 2024

Communiqué, Jean Aicard

 Les Bénévoles de l’Oustaou de Maurin des Maures

Musée Jean AICARD

83210 SOLLIES VILLE



Bonjour à tous,

Vous trouverez ci-dessous le programme des manifestations pour l’année 2024 organisées par les « Bénévoles de l’Oustaou de Maurin » des Maures :

  • 23 mars, Traditionnelle dictée aicardienne

  • 18 mai, Nuit des Musées..

  • 22 septembre Journées du Patrimoine

  • 28 septembre Veillée à la bougie.

Vous recevrez plus d’informations en temps utile à l’approche de ces manifestations.

Contact : Musée Jean Aicard: 04 94 33 72 02


Jean Aicard et les Jeux Olympiques


A quelques mois des Jeux Olympiques, il est bon de rappeler que Jean Aicard a participé, il y a 130 ans, au Congrès international athlétique chargé de décider de la création de jeux olympiques modernes dans le même esprit que ceux de la Grèce antique.


Du 16 au 30 juin 1894, de nombreuses personnalités participèrent aux débats à Paris ainsi que des représentants des grandes nations : Angleterre, Irlande, Belgique, Italie, Espagne, Autriche, Hongrie, Suède, Norvège, Danemark, États-Unis, Russie et bien sûr Grèce.



 Jean Aicard, président de la Société des Gens de lettres, fut invité à prendre la parole.

Le poète n’était pas particulièrement sportif. Chasseur, il parcourait les Maures, utilisait une bicyclette ou un cheval pour certains de ses déplacements. Mais, il était convaincu qu’il y avait nécessité d’éduquer l’esprit mais aussi le corps.

Si le livre était «  le pain de l’esprit », il fallait nourrir le corps d’exercices. Il citait souvent en exemple les marins qui, grâce à leur solidarité, leur esprit d’équipes, résistaient mieux aux éléments déchaînés.

Dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, son discours ayant pour thème « la Force et le Droit » fut chaleureusement ovationné. Puis Jean Aicard lira un poème écrit en janvier 1894 dont voici un extrait :


  Quand l’homme sain, au souple buste,

S’est fait un bras adroit et fort,

Sa fierté ne craint plus la mort ;

Il est plus facilement juste.


Croissez donc en force, en esprit,

Chers enfants, frères de ma race.

Mêlez la force à la grâce,

L’espoir qui jamais ne périt.


Rythmez vos pas, rythmez vos âmes,

Sur le bruit du sang dans les cœurs :

Préparez au mal des vainqueurs

Et de nobles époux — aux femmes.


Car l’idéal, sans vous, n’est rien,

Muscles forts, puissance athlétique !

Le droit nouveau, comme l’antique,

Veut de la force pour soutien !


Faites-vous des bras et des torses

Afin d’imposer la bonté !

Pour que le droit soit respecté,

Jeunes hommes, ayez des forces.


Paris, 24 janvier 1894













Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire