En un temps où tous et chacun repeignent en vert les vieux habits, les murs, et toutes choses un peu visibles, fleurissent des idées visant à renforcer la protection des sites naturels et leur écosystème. Au nombre et tout récemment, l'idée d'en limiter la fréquentation en quantité dans l'espace et le temps. Tout le monde sait que les randonneurs, cyclistes, chercheurs de champignons et autres grimpeurs et alpinistes sont d'énormes pollueurs. Ils respirent le bon air et rejettent du gaz carbonique, abiment les sols avec leurs gros pieds, laissent des traces dans la belle neige, et tant d'autres nuisances que je m'interdis de nommer ici… Il y a d'évidence un réel problème pour les sites hyper touristiques, mais c'est surtout de tous les autres qu'il s'agit. À commencer par les parcs nationaux et régionaux puis les espaces dit sensibles. Une idée germe: faire payer l'entrée? Pollueurs payeurs! Ça ferait rentrer des sous tout en limitant le nombre des visiteurs. Joindre l'utile à l'agréable. Exit les familles trop nombreuses et les impécunieux de tout poils. Les partisans de cette solution démocratique avancent qu'on paye bien sans rechigner l'entrée dans les musées (on pourrait rétorquer, et pourquoi donc?).
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